Alors même que le multipartisme connait un essor particulier dans la plupart des pays arabes, accompagnant ainsi le mouvement de libéralisation politique des régimes autoritaires, au Maroc, pays longtemps érigé comme exception, le processus de démocratisation est toujours en cours.
Or dès les premières années de l’indépendance, notre pays avait opté pour la mise en place d’un cadre juridique garantissant ainsi le libre exercice de l’action politique. Ce dispositif avait pour objectif de créer les conditions favorables à l’animation du champ politique Marocain et au développement de l’action partisane.
Alors qu’en est-il aujourd’hui de ces formations partisanes qui étaient appelées à jouer un rôle déterminant dans la consolidation du pluralisme ?
Quelques décennies et plusieurs élections plus tard, il a donné lieu ici et là à des manifestations plus ou moins biaisées de l’acte démocratique, un multipartisme hypertrophié ou fantoche, des résultats d’élections non représentatif ou encore une séparation non effective des pouvoirs, sans oublier le manque de démocratie au sein même des Partis. L’accomplissement de ce processus, ou plus exactement sa dynamisation, donne lieu au sein des sociétés et des élites à un dilemme nullement nouveau mais loin d’être résolu.
Quelques décennies et plusieurs élections plus tard, il a donné lieu ici et là à des manifestations plus ou moins biaisées de l’acte démocratique, un multipartisme hypertrophié ou fantoche, des résultats d’élections non représentatif ou encore une séparation non effective des pouvoirs, sans oublier le manque de démocratie au sein même des Partis. L’accomplissement de ce processus, ou plus exactement sa dynamisation, donne lieu au sein des sociétés et des élites à un dilemme nullement nouveau mais loin d’être résolu.
« Mais que veulent réellement les partis et surtout ceux de l’opposition au Maroc ? »
Qui de gauche comme de droite se retrouvent aujourd’hui, et plus que jamais, au centre de questionnements et de défis colossaux. Le constat est que l’opposition au Maroc, qu’elle soit de gauche, de centre ou de centre droit a déçu, puisque plusieurs payas Arabes et pas seulement le Maroc ont basculé, en portant au pouvoir des partis islamistes porteurs de valeurs ou plus exactement de rêve et de sens pour les populations minés par des décennies de promesses non tenues.
Force est de reconnaitre que les partis de gauche, ceux de centre droit, ou encore les partis dits libéraux ont été parmi les fondateurs de la modernité, dans le sens politique et culturel du terme. Grâce à eux, bon nombre de structures sont déjà en place. Bon nombres d’institutions fonctionnent, cahin-caha dirons certains, mais sont là quand même pour témoigner du travail accompli.
Mais le traditionalisme des uns, l’affairisme des autres ou encore l’ultralibéralisme de certains ont conduit à l’effondrement d’une action politique basée sur l’idée de justice et de progrès ou au mieux a plongé l’électorat Marocain dans un désenchantement de la vie politique.
- Alors comment est-ce que la nouvelle opposition compte se renforcer et faire oublier ses échecs passés et récents?
- Quelles alliances logiques dans l’idéologie et dans l’action peuvent émerger ?
- Comment recréer des conditions de fonctionnement des partis comme cadres structurants capables d’encadrer et d’orienter au sein de la société Marocaine ?
Enfin, quel rôle sera octroyé aux jeunes dirigeants des partis qui seront les leaders de demain et qui sont actuellement considérés comme étant la relève nécessaire au renouveau des partis que la population a d’ailleurs rejeté en grande partie à cause de dirigeants très peu enclins à passer le relai.
Cette série d’interrogations n’aura de sens, que si nos invités acceptent aussi de nous faire part des programmes et orientations nouvelles décidées au sein de leurs partis respectifs.
Ont participé à cette Conférence - Débat:
M. Mehdi MEZOUARI
Parlementaire USFP et Président du CNJD (Conseil National de Jeunesse et de la Démocratie)
M. Samir BELFKIH
Membre du Bureau National du PAM et Professeur Universitaire
Dr. Driss BENALI
Parlementaire USFP et Président du CNJD (Conseil National de Jeunesse et de la Démocratie)
M. Samir BELFKIH
Membre du Bureau National du PAM et Professeur Universitaire
Dr. Driss BENALI
Analyste Politique, Economiste et Professeur Universitaire
M. Moncef BELKHYAT
M. Moncef BELKHYAT
Président de la Fondation Mohamed VI des Champions Sportifs, Membre du Bureau Exécutif du RNI et Président de l’Alliance des Indépendants - ADI
M. Ayman MERZOUKI
Membre du bureau politique du PSU
M. Ayman MERZOUKI
Membre du bureau politique du PSU
Modération : M. Omar BROUKSY
Journaliste – Agence France Presse
Journaliste – Agence France Presse
